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La Nouvelle Legende

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La Nouvelle Legende Empty La Nouvelle Legende

Message par Aethalys Ven 30 Avr - 21:45

La réunion du Haut Conseil avait dû s’interrompre en catastrophe. Des
cris se faisaient entendre dans toute la ville, et les premiers soldats du
château mourraient.

Linna osa un regard par une fenêtre ; Ce qu’elle vit la fit fondre
en larmes : Le feu dévorait les maisons, brûlait les corps, détruisait
tout sur son passage. Elle devait cependant s’échapper pour qu’un jour les
conseillers puissent prendre une décision quant à cette attaque.

Son mari qui était conseiller avant elle avait été condamné pour haute
trahison ; On avait intercepté un de ses messages étant adressé à la porte
démoniaque, demandant de l’aide pour une mission restant encore obscure. Il
refusait obstinément depuis trois jours de torture d’avouer son sombre projet.


Les sept conseillers et leurs quatre gardes d’élite avançaient à vive
allure vers leur destination, le tunnel secret qui leur permettrait de se
sauver. Au détour d’un couloir, ils aperçurent un monstre de feu et de
poussière qui chargea sur eux. Pris par surprise, un des deux gardes de devant
se fit embrocher par une des cornes de la créature, l’autre plaça son bouclier
intégral juste à temps.

- Fuyez, je vais retenir cette créature ! Hurla le garde.

Ils ne se firent pas prier : ils obéirent et firent demi-tour pour
éviter de subir le même sort que les deux pauvres gardes. Linna continuait de
suivre l’assaut en regardant par les rares fenêtres. Des boules de feu géantes
assaillaient le château de toute part, les tours s’effondraient, les maisons
explosaient, tout partait en fumée. En quelques heures, cette ville immense
bâtie en plus d’un siècle serait détruite. Les murs tremblaient, des pierres
tombaient, plus le temps avançait et plus il était dur de progresser dans les
couloirs.

- C’est juste là, dépêchez vous ! Cria un des gardes.

Tous les conseillers avançaient lentement, sauf Linna qui était la plus
jeune de tous. Une pierre embrasée frappa le dallage, le faisant exploser. Des
débris enflammés partirent dans toutes les directions. Linna se retourna et
aperçut le sinistre. Les corps de trois des conseillers gisaient par terre,
sans vie, et un autre courait pour éteindre le feu qui avait embrasé sa robe.
La jeune conseillère blêmit devant ce triste spectacle. Comme pour se détourner
de l’horreur, elle ferma les yeux et pleura, se jurant de condamner l’auteur de
cet impardonnable crime.

- Sage Linna, je
vous en prie, dépêchez-vous ! Implora un des gardes.

Elle ouvrit les yeux et regarda aux alentours, quatre des sages étaient
morts, les deux autres introuvables. Elle courut pour rejoindre le garde qui
l’attendait au passage secret en se baissant pour éviter quelques débris
incandescents. Arrivée à son but, elle se pencha et entra dans le chemin dans
la pierre. Elle se retourna pour demander au garde ce qu’elle devait faire mais
il tomba, percé par une flèche embrasée. Elle voulut voir qui était l’auteur du
meurtre. Elle le grava dans son esprit ce visage qu’elle avait autrefois aimé,
aujourd’hui déformé par la soif de vengeance et de pouvoir. Entre temps, un des
autres sages l’avait rejoint.

- Dame Linna,
êtes vous blessée ?

- Non je vais bien.
Merci de vous en occuper.

- Partons d’ici,
nous ne pouvons plus attendre, votre mari aura cette victoire quoi qu’il
arrive. Nos soldats ne peuvent rien contre une armée de démons.

Elle resta sans voix, accablée par les tourments nés durant cette
funeste journée, se laissant guider par son confrère de plus en plus profondément
dans ces abysses censées représenter un maigre espoir de survie.


Après une interminable marche, ils arrivèrent vers une sortie. Le
Conseiller Thanatos laissa Linna près d’un rocher en lui recommandant de se
reposer un peu, puis alla s’assoir sous un arbre. Il sortit de sa petite
sacoche une flûte et se mit à jouer un air envoûtant, une mélodie chantante. Le
temps sembla s’allonger durant la durée du morceau. Lorsqu’il eut fini, il
scruta le ciel. Il soupira, comme s’il n’avait pas trouvé ce qu’il cherchait.
Puis un gazouillis se fit entendre, très proche.

- Ah, mes amis, vous êtes là ! J’ai pour vous une mission de la
plus haute importance. Soyez à la hauteur de mes attentes je vous en supplie.
Dit-il en réponse au chant des oiseaux.

- Que faites-vous ? S’enquit Linna, qui s’était approchée
entre-temps.

- J’ai besoin de mes amis, ce sont des messagers très efficaces. J’espère
qu’ils arriveront à temps.

- Que se passerait-il s’ils n’y arrivaient pas ?

- Une tragédie. Notre ville vient de tomber, je pense que votre mari ne
s’en arrêtera pas à là. Il a le soutien des créatures démoniaques et va
certainement l’utiliser pour soumettre les autres villes humaines. Je dois à
tout prix en informer les gouverneurs, afin de leur permettre d’organiser une
défense.

- Qu’est-ce qui vous fait dire qu’il va réduire le monde en
esclavage ?

- Je le connais depuis bien trop longtemps. Il a beaucoup d’ambition,
et voulait détruire les villages des sauvages.

- Mais pourquoi ?

- Il m’a raconté un jour qu’un être vivant non humain a tué toute sa
famille sous ses yeux. Comme vous le savez sûrement, de tels êtres vivent
uniquement dans des terres reculées, ceux qu’on appelle les villages des
sauvages.

- C’est… Tragique, mais dans ce cas, pourquoi ne pas aller détruire ces
villages directement au lieu de détruire la capitale des humains ?

- Je n’en sais absolument rien. Je suppose que ces démons voulaient du
sang humain comme prix pour accomplir ce que votre mari leur demandait.

- Le prix du sang…

- Allez vous reposer, vous êtes épuisée. Je veillerai à ne pas laisser
approcher les bêtes, je vous le promets.

Cette déclaration angoissa davantage la jeune femme qu’elle ne la
rassura. Savoir que des animaux sauvages pourraient venir les attaquer
l’inquiéta à un tel point qu’elle ne dormit presque pas de toute la nuit.


Le lendemain matin, Linna ouvrit les yeux en repensant aux terribles
cauchemars qu’elle venait de faire. Thanatos était à côté de son mari sur une
de ces créatures démoniaques qui la poursuivait sans relâche dans un couloir
interminable. Puis elle arrivait à un ravin gigantesque, semblant sans fond lui
aussi. Elle se tourna, vit son mari et son ancien collègue, cria traîtres en
pleurant avant de se jeter dans le vide en espérant avoir une fin plus rapide
qu’en brûlant.

Elle s’arracha à ses pensées, et regarda aux alentours. Comme le
conseiller n’était pas dans les environs, elle décida de faire un petit tour
pour se dégourdir les jambes. L’aube était magnifique, les montagnes du Nord
découpaient une silhouette surnaturelle dans le cercle solaire. Linna s’assit à
côté d’un ruisseau, prit de l’eau dans ses mains et se lava le visage. Son
reflet lui montra à quel point la nuit fut dure, des cernes avaient creusé ses
beaux yeux couleur d’ambre, ses cheveux bruns d’ordinaire bien coiffés étaient
en pagaille et ses yeux étaient rouges tant elle avait pleuré.

- Un jour, Ilios, je te ferai regretter de t’être allié avec les
démons. Tu mourras par mes mains sur ton trône de lâcheté ! Promit-elle à
voix haute.

- Ah, vous êtes réveillée ? Demanda une voix derrière lui.

Elle sursauta, interrompue dans ses rêveries et reconnut Thanatos à
travers les feuilles de la haie voisine.

- Tous mes oiseaux son revenus. Les autres villes sont prévenues et
vont organiser leurs défenses. J’ai envoyé un message aux différentes Contrées
Interdites, sonnant l’appel des huit guerriers.

- Qu… Comment ça ?

- Vous ne connaissez pas la légende ? Celle qui raconte que neuf
guerriers du monde entier s’allièrent pour vaincre le Roi-Mage tyran ?

- Si, si… Mais les Contrées Interdites…

- Normalement, je ne devrais pas vous dire tout ceci, car ce savoir est
réservé aux Hauts Conseillers qui sont à leur siège depuis cinq ans, mais nous
ne sommes pas en temps normal. Le monde est divisé en neuf nations, peuplées
par des races diverses, et si un jour le monde vient à sombrer dans le chaos,
chaque nation enverra un guerrier pour combattre le Mal, comme dans la légende.
J’ai ainsi convoqué le Conseil des Guerriers en espérant recevoir leur aide.

- Mais… Et pourquoi devons-nous nous abaisser à nous allier avec ces
créatures ?

- Ce sont des êtres vivants, autant que moi, vous, cet oiseau ou cette
herbe sur laquelle vous marchez. Tenez, cette dernière n’est pas comme vous,
une humaine ; Devons-nous la détester pour autant ?

- Mais c’est différent !

- Pas autant que vous le croyez. Chaque être participe au réseau
complexe de la vie.

- Bon, admettons, mais qui serait notre héros, à nous, les
humains ?

- Ce sera celui ou celle qui peut porter l’arme légendaire du Héros des
humains dans la Légende.

- Et vous n’avez pas réussi ?

- Non, c’est pourquoi j’aimerais que vous essayiez.

- C’est une plaisanterie ?

- Cette arme reconnaît son propriétaire légitime. Elle s’est agitée dès
votre premier jour au conseil. Tenez, prenez-la et voyez. Si vous êtes destinée
à la porter, l’arme flamboiera.

Linna ne savait que faire, elle refusait catégoriquement de porter ce bâton,
et surtout de s’allier à des créatures non humaines. Voyant que Thanatos
insistait, elle avança sa main de l’arme, qui ne réagit pas. Elle la prit entre
ses mains, mais rien ne se passa.

- Vous voyez ? Je ne suis pas destinée à porter ce truc !

- Savez-vous ce qu’est cette arme ?

- Une arme légendaire, je sais, mais elle n’a pas réagi.

- Elle a une volonté propre, si vous refusez de la porter elle ne
réagira pas. Si vous acceptez elle flamboiera. Essayez. Croyez en vous, vous
êtes digne de porter le légendaire Bâton Pyrys.

Les yeux de Thanatos brillaient d’espoir, de sincérité. Et comment une
arme pourrait-elle avoir une volonté ? Elle pourrait essayer, au fond.
Elle avait dans les mains un vulgaire bout de bois vieilli par le temps, elle
ne perdait rien à y croire un peu. Le bâton se mit à crépiter. Surprise par
l’effet, elle lâcha l’arme en poussant un cri effrayé.

- Vous voyez ? Il vous est destiné. Vous êtes l’Elue des humains.
Acceptez votre sort et portez fièrement ce bâton, pour accomplir votre promesse.

La jeune conseillère ramassa le bâton, effrayée à l’idée qu’il réagisse
à nouveau. Lorsqu’elle l’effleura, une sensation de bien-être l’envahit. Elle
le souleva et le regarda, à l’endroit où sa main le tenait, des petites flammes
apparaissaient sur le bois pourri.

- Allez Linna, croyez-y un peu ! Mettez-y de la volonté et il vous
répondra !

La Jeune femme hésita, puis accepta le fait qu’elle deviendrait
l’Héroïne des humains. Le bâton réagit instantanément, les flammes parcoururent
le bois dans tous ses coins et sembla rajeunir. Thanatos regardait le
spectacle, émerveillé. Le bois reprit des couleurs très vite.

- Et que vais-je faire de ça maintenant ?

- Vous devez rencontrer le héros de chacune des contrées. Etant donné
qu’il ne me restait que trois messagers, je n’ai pas pu envoyer ma requête à
toutes les Contrées Interdites. J’ai prévenu les plus proches, il nous faut
nous y rendre au plus vite.

Linna frissonna à l’idée de coopérer avec des bestioles qui n’étaient
pas humaine, mais réprima ce sentiment en effleurant la pensée que son mari
détruirait le monde.

- Thanatos, à quoi ressemblent les gens de ces contrées éloignées ?

- Vous verrez en temps voulu. Ce sont tous des humanoïdes, c’est tout
ce que je peux vous dire, je n’en ai vu que très peu.

Linna s’en trouva un peu rassurée. Ils décidèrent de se rendre dans un
premier temps dans les Contrées Interdites de l’Est, là où vivaient les hommes
des sables.
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Message par Esaan Ven 30 Avr - 22:17

=o une nouvelle histoire
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Message par Altarlocit Ven 30 Avr - 23:04

O_o c'est génial Aeth ! Moi j'att la suite avec impatience !!!
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Message par Aethalys Ven 7 Mai - 10:22

Voici la deuxième partie. Comme vous pourrez le constater, Linna et Thanatos n'y apparaissent pas. Beaucoup plus tard, vous comprendrez pourquoi.






C’était le jour du Reth, le jour où un jeune garçon de quinze ans acquérait
le titre de Champion, après avoir tué ses confrères. Ce jour était très
attendu par tous les maîtres et élèves, car il permettait de voir qui avait
enseigné le mieux, et qui avait appris le plus vite. Sous forme de tournoi
en duel à mort, les apprentis s’affrontaient sans merci dans une lutte
acharnée pour la survie.

D’ordinaire, ces gens ne parlaient que peu, mais à l’occasion du Reth
le village était excessivement agité. Les maîtres tournaient en rond,
les élèves se préparaient à affronter la mort, car un seul d’entre eux
en sortirait vivant. Cette année, ils étaient huit ; le nombre parfait.

La compétition morbide débuterait dans la soirée. Chacun y était
convié et était attendu à la grande arène de pierre.

Tous les jeunes étaient surexcités à l’idée de prouver leur valeur.

Tous, sauf un. Le fils de l’actuel chef de la tribu était le plus faible
de tous, et il le savait. Hyuth broyait du noir et marchait en attendant
l’heure du rituel principal du Reth. Son maître lui avait enseigné tout
ce qu’il connaissait, mais c’était un bon à rien, il n’arrivait même pas
trancher une gorge jusqu’à l’artère pour tuer quelqu’un. Si quelqu’un
gagnait aujourd’hui ce serait Garrh, le plus fort de tous les élèves de
cette volée, et comme le dit un célèbre dicton, la chance est une
science dont nous ne sommes pas adeptes. Il ne croyait ni en sa
chance, ni en son talent et était convaincu qu’il allait perdre.

Tout en réfléchissant, il se cogna la tête contre un poteau de bois
et se ressaisit. Il était arrivé là où il voulait aller : la hutte de son
maître. Il voulait lui demander pardon d’avoir été l’élève le plus
minable de toute sa volée. Il entra et reconnu les objets qui
l’avaient accompagné pendant ces dix dernières années. A
première vue, son maître n’était pas là. Il observa sur les étagères
de bois tous les trophées que son maître avait rapportés : des
dents de requin, des crânes de Druum, et un vase qu’il n’avait
jamais vu avant. Il s’en approcha, quand soudain il sentit un couteau
sous sa gorge ; il se débattit pour se libérer, mais rien n’y fit, il était coincé.

- Que fais-tu ici ? Tu devrais être en train de t’entraîner.

Lorsqu’il entendit la voix de son maître, il ne fut qu’à moitié rassuré.

- Maître… Je voulais vous dire deux choses avant d’aller combattre.

- Fais vite, je n’ai pas beaucoup de temps, répondit le maître en relâchant sa prise.

- Pardon et merci.

- C’est pour me dire de telles banalités que tu es venu ? Vas-t’en.
Je ne veux plus te revoir jusqu’au coucher du soleil. Répliqua-t-il d’un ton sec.

Hyuth ne savait que dire. Il avait pensé qu’au moins une fois son maître
pourrait faire tomber son masque de froideur, mais il s’était trompé. C’était
un homme glacial et il le resterait même devant le repentir et la gratitude.
L’élève quitta la hutte plus désespéré encore qu’avant d’entrer. Il n’avait
jamais été apprécié de personne ; ni de son maître, ni même de son père.

Il regarda le soleil pour voir combien de temps encore il vivrait et décida qu’il
était temps de se mettre en route en direction de la grande arène de pierre.
Quelqu’un le bouscula dans la rue et lui hurla : Passe une mauvaise dernière
journée, bouseux ! C’était Garrh. En plus d’être fort, il était hautain et vantard.
Personne ne doutait de sa victoire ce soir.



Le soir tombait sur ces contrées, annonçant le moment tant attendu par tous.
Garrh allait montrer sa force et gagnerait le droit de poser son regard sur la Dague
Sacrée. Comme le voulait la coutume, huit cailloux de quatre couleurs différentes
furent mis dans une urne et chacun des compétiteurs en tira un. Hyuth devrait
affronter le fils du Forgacier, qui était presque aussi pitoyable que lui. Garrh avait
un combat inintéressant pour lui, il voulait affronter Uhym, qui était son seul rival
potentiel dans les jeunes hommes.

- Que les combats commencent ! Hurla le chef du village.

Dans un souci d’équité, aucun participant ne pouvait voir les combats des autres,
et donc, personne ne pouvait connaître à l’avance les techniques de leur ennemi.
Uhym, Garrh et le frère de l’Oracle remportèrent leur combat.

Ce fut au tour de Hyuth d’aller sur l’arène de combat, et il n’avait pas grand espoir.
Il sortit sa dague, et un couteau de lancer, puis le duel commença. Son adversaire
fondit sur lui avec une rapidité surprenante, et le jeune garçon esquiva de justesse
le coup. Pour riposter, il lança son couteau là où son adversaire s’était tenu quelques
secondes plus tôt, mais il n’y était plus. Il s’aperçut trop tard que son adversaire lui
tombait dessus, les deux mains sur sa dague. Il plaça sa dague entre lui et son féroce
ennemi et attendit le coup. Mais il ne vint pas. Il regarda autour de lui, mais ne vit rien.
Au bout de quelques longues secondes, on entendit un corps tomber sur la pierre.

- C’était un illusionniste ! Hurla quelqu’un dans les spectateurs.

Le couteau avait tué son véritable adversaire pendant que l’illusion l’occupait. Il avait
gagné, de peu. Il aurait suffi que son adversaire ait pu esquiver à temps et donner un
peu de substance à l’acier de son illusion pour le faire gagner.

Il regarda la foule autour de lui, dans l’espoir de voir son maître, fier de lui ou même,
que son père lui accorde un sourire. Il ne vit rien, venant des deux hommes. L’un
était froid comme le marbre et l’autre dur comme l’acier. Après avoir regardé une
dernière fois le corps de son adversaire, il se leva et rejoint la caverne des vainqueurs.

A nouveau ils devaient tirer les pierres colorées. Il n’osa pas regarder la sienne.
Quand il vit la rage de Garrh, il sut qu’il n’affronterait ni Uhym, ni lui. Il s’autorisa
un léger temps de répit. Son cœur battait à tout rompre et il comprit qu’effectivement
son adversaire serait Uhym. Ce dernier lui dit alors :

- Sois fort. Montre-nous que tu n’es pas ce que nous croyons. Je vois en toi une grande
force et un grand cœur.

Sur ces encouragements douteux, il alla s’assoir dans un coin en attendant son tour.
Uhym était sage et fort mais il ne s’en vantait jamais, c’était là sa force. Au bout de
très peu de temps, Garrh revint et dit à Uhym :

- Elimine nous vite ce minable, qu’on puisse un peu rigoler, toi et moi.

Uhym ne répondit pas, comme si le fait de parler lui blessait la langue. Lui et Hyuth
sortirent et allèrent vers le lieu de la dernière chance.
A nouveau, il sortit sa dague et un couteau, puis attendit que son adversaire ne
bouge. Rien ne se passait, ni lui ni son ennemi ne bougeaient, comme attendant
que son adversaire attaque en premier. Une rafale de vent se leva, puis le sable
vint se déposer dans l’arène. Hyuth n’osait pas frapper le premier, de peur de subir
une riposte mortelle.

Toujours en position d’attente, il suait à grosses gouttes, son cœur battait à rompre
sa poitrine, il avait de plus en plus de mal à respirer. Uhym s’écria alors :

- Tu as perdu.

Hyuth se retourna et aperçut un immense serpent fait de sable qui chargea sur lui,
il se jeta sur le côté pour esquiver l’attaque puis vit le serpent géant se briser contre
la roche et revenir à son état originel. Avant qu’il ne puisse se relever, le serpent se
reforma de ses cendres puis reprit l’offensive sur le jeune homme sans défense. A
nouveau Hyuth esquiva en faisant une roulade, mais cette fois un croc du serpent
lui ouvrit la chair sur tout le mollet, le faisant saigner abondement. Il voulut se relever,
mais il n’y arrivait pas. Sa dernière chance était dans le lancer de couteau. Il prit une
des armes de jet de sa pochette et la lança avec une rare précision sur Uhym. Le
reptile de sable vint s’interposer entre le projectile et sa cible, prenant toute l’attaque
pour lui. Comme furieux, le serpent recommença son assaut, mais cette fois le jeune
homme ne pourrait pas esquiver ; il était perdu.

Tout d’un coup, le serpent se dissout et Hyuth fut enseveli par le sable. Lorsqu’il réussit
enfin à sortir la tête du sable, il vit Uhym un genou à terre, la tête baissée, le souffle difficile.
Il s’autorisa une dernière dépense d’énergie et dit alors :

- Bien joué, gamin… Il s’en est fallu de peu… Bats Garrh pour moi. Adieu.

Et il tomba à terre, inanimé. Maintenir le serpent des sables en vie avait puisé toutes
ces forces vitales et il en était mort. Cette fois-ci, Hyuth ne chercha pas le regard de
ceux pour qui il vivait. Il s’occupa seulement de déchirer ses habits pour panser sa blessure.

- Je demande une interruption du Reth, un des deux combattants n’est pas en mesure
de faire le dernier combat. Intervint un homme aux yeux noirs comme le charbon.

- Refusé. Répondit calmement le chef de la tribu. Le Reth doit être accompli jusqu’à la
mort de tous sauf un. Si un participant est blessé, il se doit de faire tous ses combats
et mourir dignement.

L’homme se rassit en grommelant. On fit appeler Garrh pour son dernier combat. Il
frémissait d’impatience, jusqu’au moment où il vit son adversaire. La surprise se lut
aisément sur son visage. Contrairement à ce qu’on pouvait penser, il se mit à avoir
peur ; n’ayant rien vu de son combat contre Uhym, il se mit à douter de ses capacités.
Hyuth fit ce que son maître lui avait enseigné, il resta de marbre devant ce flot d’émotions
diverses de son ennemi juré.

- Que le dernier combat du Reth commence ! Hurla le chef de la tribu.

- Je refuse de frapper un homme blessé et à terre. Avoua calmement Garrh.

- Si vous ne respectez pas votre serment du Reth fait à votre cinquième année,
vous devrez subir un des trois châtiments.

Garrh blêmit, mais il avait un honneur à garder, tuer un homme à terre était une
chose horrible, mais au fond, c’était son plus grand rêve ; massacrer ce petit
gringalet qui apportait la honte sur toute la tribu tant il était faible.

- Bien, je vais alors l’achever. Conclut Garrh.

- Sage décision. Concéda le chef de la tribu.

Hyuth savait qu’il ne serait pas assez courageux pour affronter les châtiments
divins. Son ennemi de toujours s’approcha, la dague à la main. Il devrait jouer
un jeu dangereux : il était blessé, mais pouvait tout de même se battre, et son
adversaire ne s’en doutait pas. Il attendit qu’il approche très près.

- Huyth, ta vie s’ach…

Et il n’eut pas le temps de terminer sa phrase ; Le blessé avait planté sa dague
bien profondément dans la poitrine de Garrh, qui grogna et partit en arrière.

- Maintenant que nous sommes à égalité, le combat peut vraiment commencer,
ricana Hyuth.

- Espèce de…

Le colosse pourfendu se jeta sur sa victime, toujours à terre. Hyuth fit une
roulade laborieuse et évita ainsi une dague qui alla se briser en quatre morceaux
sur le sol. Un fragment alla entailler profondément l’autre jambe du blessé, et
un autre morceau se planta dans l’œil de Garrh, qui gémit une dernière fois avant
de rendre son dernier souffle. Garrh baignait dans une mare de son propre sang.
Chacun s’attendait à le voir se relever et porter le coup fatal à Hyuth, mais il ne
bougea pas, et ne bougerait plus jamais.

- Et le vainqueur de cette compétition est Hyuth. Cria le chef de la tribu, toujours
aussi impassible. Suite à tes performances, nous allons te remettre ton Talyme et
te permettrons de poser les yeux sur la Dague Sacrée.

Hyuth ne croyait pas ce qu’il venait de vivre. Il avait remporté la compétition. Pour
la première fois depuis ses cinq ans, âge où l’on enseignait le rite du Reth, il s’autorisa
un soupir d’aise.



Le lendemain matin, Hyuth se leva avec un mal terrible aux deux jambes. L’Oracle et
la Guérisseuse faisaient de leur mieux pour concocter des mixtures curatives, mais les
plaies étaient profondes et il n’y avait que peu d’espoir de guérison. On avait cependant
réussi à en extraire le sable et le morceau d’acier.

Dans ce village aux cruelles mœurs et traditions la chance était synonyme de lâcheté.
Il fut ainsi décidé de donner le Talyme Hyuth le Lâche au champion du Reth de cette
année.

Il n’était vraiment connu dans le village que par trois personnes, son maître, son père
et le marchand d’herbes. Aucun des trois n’était venu lui dire quoi que ce soit. C’est
parfois dans les moments de gloire qu’on se sent le plus seul.

Il passa le reste de la journée à se reposer pour guérir ses blessures. Quelqu’un toqua
à la porte et entra. La surprise de Hyuth fut telle qu’il ne put rien dire.

- Hyuth, ceci sera mon dernier cadeau. Dit-il en posant une fleur bleutée sur la table.
Ne cois pas que je te félicite d’avoir gagné, mais personne ne mérite de rester blessé
parce qu’il est lâche. Adieu, mon élève. Adieu, à tout jamais.

- Maître… Attendez ! Pardonnez-moi d’avoir été le plus mauvais de vos élèves, mais il
y a une dernière chose que j’aimerais vous dire. Merci. Merci pour tout. Merci pour
toutes ces années merveilleuses pendant lesquelles j’ai appris avec vous à devenir
un vrai guerrier. Adieu, maître. Adieu, à tout jamais.

Son maître écouta avec attention, puis sortit de la hutte sans mot dire.



Hyuth s’était endormi peu après le départ de son maître. Lorsqu’il se réveilla,
la Guérisseuse préparait une potion de soin très efficace à base de la fleur
rarissime qu’il avait reçue de son ancien professeur. Il regarda dans la chambre
et vit que rien n’avait changé, personne n’était venu lui apporter quoi que ce
soit. Il soupira intérieurement. Autrefois, il avait pensé que la gloire lui apporterait
un peu de réconfort, mais elle ne lui offrait que des tourments supplémentaires.

La guérisseuse fit boire la potion au jeune homme, qui toussa à s’en rompre les
poumons, se mit à voir tout trouble et s’endormit. Son sommeil était lourd de
cauchemars, en visions d’horreurs et en espoirs brisés.

Quand enfin il se réveilla, sa douleur aux jambes s’était éteinte, il regarda et fut
étonné du résultat. Il ne restait de ses plaies que des cicatrices blanchâtres. Il
se leva, marcha quelques pas, comme s’il ne croyait pas à ce qu’il avait vu. Il se
dirigea vers l’entrée de la hutte et sortit à l’air libre. L’Oracle l’attendait, et l’accueillit
sèchement.

- Hyuth le lâche. Suivez-moi, vous avez l’immense privilège de pouvoir poser les
yeux sur la Dague Sacrée et je dois vous y guider.

Il suivit la vieille jusque dans une caverne. Ils prirent une torche chacun et
s’engouffrèrent dans les entrailles de la roche.

Plus ils sombraient profondément dans la grotte, plus le bruit du vent s’amenuisait.
Puis peu à peu, on n’entendit plus que le bruit des pas et des rares gouttes d’eau
qui perlaient sur des édifices de calcaire vieux de quelques siècles. Ils arrivèrent
enfin dans une grande salle où se dressait un impressionnant autel minéral.

Hyuth put distinguer son père et son maître postés à côté de l’autel, portant chacun
une torche qui éclairaient faiblement la grotte antique. Une vitre à demi couverte
par une étoffe était posée sur le monument, probablement pour protéger l’arme des
bêtes qui peuplaient ce lieu sombre.

- Bienvenue, Hyuth le lâche. Dit alors son père. Selon le rituel du Reth, je dois te
montrer cette Dague Sacrée, qui a appartenu à notre ancêtre à tous. Garde toujours
en mémoire son image, pour qu’elle te guide dans ta vie.

- Je jure de toujours faire selon sa volonté, Pyhus.

L’Oracle s’avança vers l’autel et découvrit la vitre. La Dague était posée, vieillie
par le temps. La vision d’Hyuth obscurcit, comme si l’arme absorbait son âme;
Plus il la regardait et plus il se sentait mal.

Puis tout d’un coup plus rien. Le noir complet. A nouveau la lumière. Et enfin le noir.
Et tout s’éclaira. La Dague avait absorbé son âme, puis avait attaqué son corps.
Hyuth ouvrit faiblement les yeux et regarda sa propre poitrine percée par l’arme légendaire.
Les deux hommes hurlaient au sacrilège et l’Oracle paniquait en tentant d’arracher l’arme
du corps du jeune garçon, sans succès.

Quand il reprit vraiment connaissance, son corps avait entièrement englouti la Dague.
Il se releva et vit les trois adultes le foudroyer du regard.

- Hyuth qu’as-tu fait ?

Il ne put répondre, sa voix lui avait été dérobée par l’arme.

- Tu préfère garder le silence ? Bien. En tant que chef de tribu et en tant que père,
je te condamne au châtiment de la fuite éternelle ! Tu as, à compter de ce matin,
jusqu’au Zenith pour fuir, après quoi chaque homme des Sables cherchera à te tuer.
Est-ce clair, Hyuth le blasphémateur ?

Hyuth ne put qu’acquiescer. Il n’avait désormais plus d’autre choix, il devrait fuir sa
famille, son peuple, tous les siens comme il l’avait rêvé depuis toujours, à la différence
près qu’il n’en avait plus l’envie depuis qu’il avait été sacré champion du Reth.



Dès qu’Hyuth fut parti, son ancien maître demanda :

- Pyhus, pourquoi le condamner à fuir alors qu’il est le premier à avoir fait réagir la
Dague depuis des lustres ?

- Il est faible, et c’est mon fils. Il a apporté la honte sur ma famille. Avec ce châtiment,
il ne pourra revenir que lorsqu’il aura prouvé qu’il est digne d’être un grand assassin.

Cette décision était impitoyable, mais l’honneur importe plus que la famille dans cette
contrée aux mœurs et traditions cruelles.





Ah et encore une chose, si personne ne montre d'enthousiasme pour cette histoire j'arrête dès maintenant de la poster ^^
Parce que là, à part un petit commentaire d'Esaan que je ne sais comment interpréter et un ''waaaaah trop bien'' j'ai pas eu beaucoup de retours et ne sais donc pas trop quoi faire...
Surtout que faire une mise en page pas désagréable est trèèèèès long à faire ici ¬¬
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Message par Rukiya Ven 7 Mai - 20:54

J'ai lu ton premier chapitre et j'adore La Nouvelle Legende Icon_twisted

Linna déteste toutes créatures autre que les humains, c'est mal Surprised Sinon le grand vilain n'est autre que son mari Ilios, il faut lui couper les cacahuètes !

Sinon Thanatos je l'aime pas, je sais pas pourquoi.


Go contrées interdites ! La Nouvelle Legende 187904
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Message par Aethalys Ven 7 Mai - 21:00

Mais pourquoi t'aimes pas Thanatos? ='(
Pourtant il est gentil tout plein beaucoup... C'est même lui qui aide Linna à s'échapper et qui lui donne un espoir de voir changer le monde!


Dernière édition par Aethalys le Ven 7 Mai - 21:19, édité 1 fois
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Message par Rukiya Ven 7 Mai - 21:19

Je sais pas c'est une intuition Surprised
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Message par Seraka Ven 7 Mai - 21:40

Je crois que y'a des fans de ton histoire : j'ai vu un gars avec comme guilde "Thanatos" xD
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Message par Rukiya Ven 7 Mai - 21:44

Seraka c'était toi avoue ! La Nouvelle Legende 187904
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Message par Seraka Ven 7 Mai - 21:50

Moi je rentre plus dans aucune guilde avant labandea ( si j'arrive a up 80 et que je suis admis surtout lol x) )
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Message par Killiano Ven 7 Mai - 23:01

Moi j'adors Very Happy encore encore encore Smile
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Message par Aethalys Ven 7 Mai - 23:34

Figurez-vous que j'ai appris bien après le choix du nom pour ce personnage sa réelle signification. Je peux vous assurer qu'il n'a aucun rapport avec cette divinité Grecque de la mort x]

M'enfin bref, vous découvrirez le tout en temps voulu ^^
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Message par Rukiya Sam 8 Mai - 15:10

Deuxième chapitre assez impressionnant pour moi. Les pratiques barbares de cette nation me choquent. Hyuth est donc l'un des fameux guerrier de la légende si j'en crois ce qui c'est passé dans la grotte.

Vivement que l'on connaissent les 9 guerriers La Nouvelle Legende 761404
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Message par Leblons Sam 8 Mai - 15:12

Moi je suis le 10 ieme guerrier La Nouvelle Legende 212975
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Message par Rukiya Sam 8 Mai - 20:07

Toi tu es un démon de base qui se fera tuer au prochain chapitre Surprised
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Message par Leblons Dim 9 Mai - 0:28

BANDITO
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Message par Rukiya Dim 9 Mai - 0:39

Mon amour ! La Nouvelle Legende 187904
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Message par Leblons Dim 9 Mai - 0:54

Ma baveuse ! La Nouvelle Legende 187904
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Message par Rukiya Dim 9 Mai - 1:27

L'administrateur qui flood sur son propre forum, c'est pas bien tout ça ! La Nouvelle Legende 187904

Donne plutôt ton avis sur l'histoire de notre Aetha-chou que je trouve géniale ! La Nouvelle Legende 761404
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Message par Leblons Dim 9 Mai - 2:01

Mais voyons je n'est pas d'avis ... je suis un avis La Nouvelle Legende 88294
Je lis je lis je lis mais qu'est lire réelement ? puis les aventures sa me connais car ... je suis une aventure La Nouvelle Legende 94764


J'aime La Nouvelle Legende 829600
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Message par Altarlocit Dim 9 Mai - 3:20

Bon bah déjà on a trouvé 1 guerrier sur 9 !

C'est classe Aeth continue ^^
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Message par Moni Dim 9 Mai - 11:16

Oui continue !

Je t'avoue au début je voulais pas trop lire à cause de l'époque, du lieu, de l'ambiance etc... Mais quand j'ai approfondi j'ai trouvé ça vraiment génial !!

La suite vite !
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Message par Killiano Dim 9 Mai - 17:14

Altar ta ma lu :p y a déjà 2 gerriers sur 9 XD
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Message par Rukiya Mar 18 Mai - 20:29

Bon ça vient cette suite ! La Nouvelle Legende Icon_eek
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Message par Aethalys Mer 19 Mai - 10:02

*HS*
Leblons, un graaaaaaand guerrier, s'avançait dans la forêt maudite. Son guide avait été bouffé par une créature effrayante et il se retrouvait seul pour affronter les dangers du marais... Il aperçut une fleur bleue-violette magnifique. De nature très admirateur, il se pencha pour la cueillir. Dès qu'il toucha un seul des pétales, un tentacule à la force incroyable agrippa sa main et broya ses os.

L'agonie de Leblons fut courte. Le 10ème guerrier de la Légende était mort, sans avoir rien pu faire.
*fin du HS*

Après ce petit intermède très drôle (ben oui, Leblons se fait bouffer par une fleur, c'est pas drôle?) je vous mets la suite le l'histoire.

Ne vous en faites pas, ce passage parle d'Arylia, et au prochain on reviendra à Linna. Vous pourrez enfin revoir notre jeune et charmante Linna, accompagné de son "chevalier servant" (que Rukiya n'aime pas du tout) Thanatos. Puis après Hyuth, puis après re-Arylia puis [...]
Peut-être un jour vont-ils tous se rencontrer, qui sait?







Arylia refusait de suivre les autres. Elle devait aujourd’hui aller au temple du Soleil,
car elle avait eu ses seize ans pendant le dernier cycle lunaire. Elles étaient quatre
à devoir y aller. Cette période de la vie des Aerys était une période clef de leur
existence. La Doyenne prononça son jugement : Arylia devait aller avec ses camarades.

Dépitée, elle alla préparer ses affaires, un petit sac avec des fruits et le pendentif de
sa mère. Depuis que sa mère était partie Arylia refusait de le porter, mais c’était son
dernier souvenir d’elle.

Avant de sortir de chez elle, la jeune dame repensa à ce qui allait lui arriver. Depuis
toute jeune on lui expliquait ce qui allait arriver, mais elle se refusait à cette destinée
depuis ses six ans. Sous peine de se mettre tout son peuple à dos en désobéissant à
la Doyenne, elle suivit les autres.



Le voyage initiatique commença. Elle ne participait pas aux discussions des autres Aerys,
qui s’interrogeaient sans cesse à propos de ce qui se passerait, arrivées au temple.

On leur avait souvent raconté ce voyage. Les mères se faisaient un plaisir de donner envie
à leurs filles, en leur disant comment le vent les avait portées, comment le temple les avait
accueillies les portes grandes ouvertes, baigné dans le soleil, comment elles avaient perdu
leurs ailes et gagné deux nourrissons à élever et enfin comment elles avaient du s’habituer
à se déplacer sans leurs ailes.

Le vol se fit sans interruption, et les quatre jeunes femmes arrivèrent assez vite. D’ordinaire,
le voyage était plutôt difficile, car les vents secouaient fort la région, mais ce jour-ci aucune
brise ne soufflait.

- Vos mères vous racontaient-elles aussi que le temple était ouvert quand elles arrivaient ?
Demanda l’une.

- Oui pourquoi ? Répondit une autre.

- Par tous les vents ! Le temple est fermé ! Remarqua la troisième.

- Que faut-il faire ? Se plaignit la deuxième.

Arylia trouva une occasion en or pour se défiler, et éviter de perdre ses si jolies ailes.

- Je pense que nous devrions aller demander conseil à la Doyenne. Proposa-t-elle.

- Tais-toi ! Répondirent en cœur les trois autres.

- Tu ne vas pas nous gâcher le plus beau jour de notre vie en nous assommant avec
tes élans rebelles ! Cracha la première.

- Avançons pour voir. Proposa enfin la troisième.

Arylia était déçue, elle venait de perdre encore une occasion d’éviter le troc inéquitable.
Elle les suivit à contrecœur, cherchant un nouveau moyen de partir d’ici en courant sans
fâcher la Doyenne.

Lorsqu’elles arrivèrent devant l’entrée, elles se mirent en quête d’une poignée pour ouvrir
le temple, ou même un moyen d’avertir qu’elles étaient arrivées. Rien n’y fit, les majestueuses
portes restèrent fermées. Arylia, qui se tenait en arrière s’avança. Un déclic se fit entendre
et le miracle s’accomplit. Elle se maudit pour avoir approché et fait ouvrir le sanctuaire.

Les trois jeunes Aerys entrèrent en courant, suivies par Arylia.



- Par tous les vents sacrés ! S’écria la Doyenne

- Qu’y a-t-il, respectable Dame ?

- Allez chercher vite les quatre Aerys qui sont parties ce matin !

- Mais pour quelle raison, noble Dame ?

- Taisez-vous et obéissez ! Il ne faut surtout pas qu’elles entrent dans le
temple du soleil ! Ce serait catastrophique ! Vite ! Pressez !

Elle ne se fit pas prier plus, elle sortit et rassembla une escorte pour aller
chercher les malheureuses. Voyant l’agitation, une des femmes qui prenait
de l’eau au puits à côté entra et demanda :

- Que se passe-t-il, vénérable Dame ?

- Si elles ne se dépêchent pas, un ange de la mort va naître aujourd’hui
et décimer notre peuple. Se lamenta la Doyenne, en pleurs.

- Peut-on l’éviter ? Répondit-elle en frissonnant de peur.

- Il n’y a que deux moyens de l’éviter. Soit il faut soit sceller le temple
pour que personne n’y entre, soit il faut qu’une hérétique arrive à l’autel
en premier !

- Et nous serions sauvées ?

- Si l’hérétique devient ange, tout dépendra d’elle.

Sur ces mots douloureux, l’Aerys quitta la demeure de la Doyenne, le cœur
accablé de ce qu’elle venait d’apprendre. Elle regarda, peut-être pour la
dernière fois, les montagnes, le paysage, le peuple qui l’avait aidé à grandir,
en priant intérieurement pour que la naissance de l’ange ne signifie pas la
destruction.



Arylia observait l’architecture intéressante du lieu. Elle contempla le hall qui
semblait s’étirer à l’infini, les colonnes ornementales sans bout, les statues
d’une beauté impressionnante. Elle s’arrêta plus particulièrement devant une
d’entre elles.

C’était une Aerys aux ailes blanches et portant une lance inspirant le respect.
Comme elle aurait voulu pouvoir lui ressembler ! Mais maintenant qu’elle était
dans le temple, elle ne pouvait plus reculer, elle allait devoir troquer ses magnifiques
ailes contre deux nourrissons rabougris.

Un peu plus loin se tenait un socle sans sculpture. Il n’y avait aucune inscription
sur toute la surface. Elle s’y attarda un moment sans rien trouver.

Tout à coup, un immense bruit la fit sursauter. Elle regarda vers l’entrée du temple
et vit que la porte s’était fermée. Une sorte de nuage blanc se tenait devant la porte,
immobile. La créature de buée se forma peu à peu, et prit l’image d’une Aerys aux
ailes d’argent. Dès qu’elle fut formée, elle brûla ses ailes en disant non du doigt ; la
jeune Dame interpréta que l’utilisation des ailes était durement punie. Elle fit un signe
de la main à Arylia, l’invitant à la suivre. La jeune Dame s’interrogea, mais rejoignit
son sosie brumeux.



- Qu’est-ce qu’ils sont longs, ces escaliers…

- Tu crois qu’on a le droit de voler ici ?

- Je n’essaierais pas, imagine qu’on me donne mes bébés au moment où je suis
le plus haut, je tomberais et mes enfants pourraient avoir mal…

- Tu as raison. Eh regardez derrière ! On n’a pas monté vingt marches, alors
que ça fait dix minutes qu’on grimpe ces escaliers !

Toutes trois restèrent bouche bée, ne comprenant pas ce qui arrivait.



Arylia suivait le nuage depuis déjà un bon quart d’heure, mais il lui semblait
tourner en rond. Elle entendit crier derrière elle, probablement une des trois
Aerys qui l’accompagnaient. En ce moment, elle avait bien mieux à faire que
de se préoccuper d’elles. Quand elle se retourna pour voir où était l’apparition,
elle n’y était plus. Elle s’arrêta et attendit.

Au bout d’une dizaine de minutes, le nuage n’était toujours pas revenu. Elle
décida alors de bouger un peu, elle fit quelques pas et eut une impression
bizarre. Quand ce fut fini, elle vomit son repas par terre.

- Toi ! C’est de ta faute ! Hurla une des Aerys.

Elle eut du mal à comprendre. Elle se tourna et comprit. Un pieu d’une longueur
effrayante avait perforé une de leurs amies en plein vol.

- Qu’est-il arrivé ? Demanda-t-elle en se relevant à grand peine.

- Nous montions ces escaliers, quand elle a voulu s’envoler pour voir s’il avait une
fin, et elle s’est fait embrocher vivante !

- Par tous les vents ! S’écria-t-elle.

- Je ne te le fais pas dire ! Et maintenant les portes sont fermées ! Fais nous
sortir d’ici ou je te tue !

- Eh mais je n’y suis pour rien ! Se défendit l’accusée.

- C’est à cause de toi que nous sommes là-dedans !

Arylia prit le parti de fuir tant qu’elle pouvait, puisqu’elle-même ne savait pas
comment sortir d’ici. Les deux autres la poursuivirent, et elles étaient plus rapides
que la pauvre jeune Dame. Elles s’étaient entraînées dur pour pouvoir revenir
sans trop de difficultés depuis le temple.

A deux pas d’elle, une des Aerys fit la regrettable erreur de fondre sur sa proie
en se donnant de l’élan avec les ailes. Un pieu incroyablement long vint l’embrocher
presque immédiatement, et sa victime cria son désespoir.

La dernière poursuivante tenait bon et allait rattraper Arylia d’un instant à l’autre,
quand tout à coup, elles furent interrompues par un spectre blanchâtre qui les stoppa
net. Les deux Aerys se regardèrent sans comprendre. Le temps qu’elles replacent leur
attention sur le spectre, celui-ci avait disparu.

La poursuivante voulut courir à nouveau pour agripper sa proie, mais la créature de
buée réapparut devant elle, avec un épieu à la main. L’Aerys ne put briser son élan
et s’empala sur la lance.

Arylia avait juste eu le temps de voir le spectre bannir les pieds comme moyen de
transport, et avait attendu que sa poursuivante ne bouge.

Maintenant qu’elle était seule, la créature de buée revint à son état nuageux, en
se dirigeant vers elle. La jeune Dame n’osa pas bouger, de peur de se faire perforer
le ventre par un autre spectre. Quand l’esprit la toucha, elle crut qu’elle allait imploser.
Ses yeux devinrent blancs, et son corps échappait à tout contrôle. Ainsi elle se laissa
guider, pendant vingt minutes de marche lente en direction de ce qui semblait être le
cœur du temple du soleil.

Lorsqu’enfin elle put bouger d’elle-même, une boule de fumée sortit de son corps et
s’avança vers le piédestal sur lequel flottaient deux lames magnifiques.

- Choisis ton arme, Elue. Murmura l’esprit.

- Mais… Et si je ne veux pas ?

- Choisis ton arme, Elue. Murmura à nouveau l’esprit.

- Je ne suis pas une guerrière, je refuse !

- Choisis ton arme, Elue. Répéta l’esprit.

Arylia soupira, elle se retourna pour quitter les lieux et se trouva nez-à-nez avec le
spectre. Elle sursauta et tomba dans les marches qui menaient au piédestal.

- Choisis ton arme, Elue. Répéta l’esprit, encore et encore.

La jeune Dame se releva, puis grogna qu’elle n’en voulait pas, de ces armes. Rien
de ce qu’elle ne faisait ne changeait l’attitude du nuage. Il continuait de répéter
la même phrase. Au bout de la quinzième fois, il changea.

- Tu as réussi le test, Elue. Ces deux armes sont à toi. Viens prendre tes armes et
reçois notre bénédiction.

Arylia ne comprit pas ce qui arrivait. Elle ne voulait pas de ces épées, elle n’était
pas une guerrière.

- Mais que gagnerais-je à les prendre ? Demanda-t-elle.

- Du statut d’Aerys, tu deviendrais un Ange, ton corps se métamorphosera et tu
pourras alors affronter la dernière des trois épreuves. Tu ne recevras pas d’enfant
et garderas tes ailes en échange de la noble mission de protéger ton peuple et de
les guider.

La jeune Dame n’essaya plus de comprendre, avec cette option elle pouvait garder
ses ailes. Elle s’avança, tendit les mains et les armes vinrent elles-mêmes se loger
dans les paumes de leur nouvelle propriétaire.

Le spectre fit signe à l’Aerys de la suivre. Dès qu’elles furent toutes deux hors de la
pièce, la porte se referma derrière elles.

- Résiste aux assauts incessants de tes anciennes compagnes de voyage. Ceci sera
ta dernière étape avant de devenir un Ange.

Elle voulut protester, mais l’apparition avait disparu. En revanche, les pieux qui avaient
pourfendu ses amies avaient disparu et ces dernières étaient debout, les yeux blancs
et avec une seule idée en tête.

- Tu… Vas… Mourir…

Une des trois Dames s’envola et piqua sur Arylia. Pour se défendre, elle plaça une de
ses épées et attendit le coup. L’assaillante s’était stoppée net et tomba à terre. L’Aerys
profita de la confusion générée chez ses adversaires pour courir du plus vite qu’elle pût.

Ses anciennes amies la poursuivirent en répétant le mot meurs, L’une d’entre elles fondit
sur leur cible et lui attrapa les jambes. Elles tombèrent toutes deux, emportée par leur
élan. Arylia lâcha ses épées pendant sa chute, ce qui la rendit très vulnérable à ses
adversaires. Elle se débattit, mais ne réussit pas à se libérer de l’étreinte de sa camarade.

Une des deux autres arriva, lui agrippa le cou et serra en disant meurs. Arylia ne pouvait
plus respirer, elle tentait de griffer et mordre ses assaillantes, mais sans succès. Elle sentit
son corps s’engourdir, puis plus rien ne lui parvint d’autre que les voix de ses amies.

- Laissez-moi… Je suis désolée… articula-t-elle avant de sombrer dans le noir absolu.



Elle s’abandonnait l’agréable sensation de ne plus rien éprouver, quand un bruit la ramena
à la vie. Elle toussa, inspira un grand bol d’air qui lui sembla être le premier de sa vie.

- Tu as réussi les trois épreuves, Elue. Sors d’ici maintenant, et vole.

Arylia reprit ses esprits, sans comprendre ce qui lui était arrivé. Elle n’avait pas saisi
le sens de ces épreuves, surtout la dernière. Elle avait du se battre contre ses anciennes
amies et leur résister, mais s’était laissée aller à la mort en implorant le pardon.

Elle ramassa ses épées, et se mit à marcher en direction de la sortie. Le temple
s’ouvrit à son arrivée, et un rayon de soleil concentré se tenait devant la porte.
Elle le traversa, puis sentit une douleur dans l’estomac, se plia en deux et vomit
du sang. Elle se rendit soudain compte qu’elle était peu à peu attirée par le faisceau
au dessus du sol. Trop faible pour résister, elle ne put qu’assister. Son corps se
métamorphosa complètement, puis elle s’évanouit.



Lorsqu’elle se réveilla, elle ne se souvenait plus de rien depuis le moment où elle
était entrée dans le temple. En se relevant, elle avait senti que son corps était
différent. Arylia s’observa pour noter les changements. La moitié de son corps
était obscure et l’autre lumineuse. Elle avait une aile blanche et une noire au lieu
de ses deux brunes ; elle avait les cheveux à moitié blanc et à moitié noirs, puis
nota en se regardant dans un ruisseau que ses yeux aussi étaient changés, au
lieu des deux yeux oranges typiques de son peuple, elle en avait un rouge et un
doré. Ses nouveaux habits étaient eux aussi mi blanc, mi noirs. Et pour terminer,
deux épées étranges étaient rangées dans des fourreaux sur son dos.

Un esprit brumeux qui lui semblait familier apparut devant elle, et lui sourit.

- Tu es un Ange, maintenant. Vole, et sème la justice et le bien là où le monde
en a besoin. Pars dans le Sud, vers les Terres Brûlantes où tu rencontreras des
alliés de taille dans ces temps troublés. Adieu, enfant du vent.

Ne sachant que répondre, Arylia écouta les conseils du nuage brumeux et partit
en direction de son village natal, pour se préparer à aller dans les terres du sable.





=3
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